Fanny Ferré, sculptrice. Le message de la galerie Danielle Bourdette-Gorzkowski

26 avril 2019

Fanny Ferré, sculptrice. Le message de la galerie Danielle Bourdette-Gorzkowski

Une fois, n'est pas coutume. Je relaie in extenso le message de la galerie qui expose la sculptrice Fanny Ferré, une consœur à l'œuvre extraordinaire, dont je suis un admirateur inconditionnel, a marvellous and wonderfull artist. Exposition à voir absolument. Jim Narcissus Godett

"Chers amateurs, chers collectionneurs,

La tribu d’argile de Fanny Ferré poursuit sa halte à la galerie jusqu’au 19 mai. Venez découvrir, ou redécouvrir, la puissance et la poésie de ses œuvres, qui nous envoûtent et nous entraînent dans un véritable enchantement de terre.

Chaque sculpture est saisissante de spontanéité et d’humanité. L’artiste confie : « J’ai l’impression de partir avec mes personnages. Ils ne fuient pas. Ils sont libres. Leurs seules attaches, c’est eux-mêmes, entre eux. Leur maison, c’est ce qu’ils produisent ensemble, leurs rapports, leur bulle. Ils se déplacent, s’abritent, cherchent de l’eau… »[1] Ce peuple intemporel marche inlassablement vers un ailleurs. Un élan vital irrépressible l’anime afin de poursuivre sa traversée.

L’artiste pétrit la terre avec passion. Les sculptures naissent sous ses doigts, sans dessin préparatoire et sans armature, selon la technique ancestrale du colombin. Fanny Ferré explique qu’elle travaille jusqu’à ressentir qu’elles deviennent vivantes : « Je commence toujours par la base, je cherche l’équilibre. Puis je façonne. Et à un moment, je sens que je leur donne vie. Qu’il y a un répondant en face. Je sens que j’ai quelqu’un entre les mains. C’est toujours ça que je recherche : l’espèce de moment magique où le personnage me renvoie quelque chose. »[2]

[1]^{& 2} Extrait de Fanny Ferré in Artension n°137, mai 2016

Quelques vues de l’exposition De terre et d’eau :